15/01/2014
Salut toi.
À l'heure où j'écris ce lignes, on
ne se connaît pas vraiment, alors je vais me présenter.
Je suis le fils de la sœur de ton
père, autrement dit je suis ton cousin. Tu as sûrement déjà
entendu ma voix, ou ressentie ses vibrations, je ne sais pas trop
comment ça se passe là où tu es, mais j'imagine que tu ressens
plutôt bien ce qui se passe à l’extérieur. Tu n'es pas encore
sorti du ventre de ta mère, mais ça ne saurait tardé, d'ici un
mois et quelques à ce qui parait. J'ai hâte ! Je ne veux pas
te mettre trop de pression, mais tu seras le centre de mon attention
pour cette année, avec ta venue 2014 sera une très belle année,
j'en suis certain.
Il y a une dizaine de jours j'ai enfin
visité ta future maison, celle où tes parents habitent depuis
plusieurs mois et dans laquelle tu grandiras durant les prochaines
années, même si on peut dire que tu t'y trouves déjà à travers
le ventre tout rond de ta jolie maman.
J'espère que tu te plairas
dans cette maison, le jardin est petit mais le quartier est agréable,
tu t'y feras certainement des amis avec lesquels tu pourras jouer
dans les petits parcs environnants. Un conseil, ne fais pas comme moi
trop vite et tiens toi éloigner des ordinateurs et des consoles tant
que tu n'auras pas atteins un âge minimum.
Tiens d'ailleurs, tu te
demandes sans doute pourquoi je t'écris ? Ou peut être pas
d'ailleurs, tout dépend de ton âge actuel... Enfin bref, comme je
te l'ai dit je suis ton cousin généalogiquement parlant, mais dans
la pratique je pense sincèrement que je vais te considéré comme
mon neveu.
Pourquoi ? Tout simplement parce que nous aurons
quasiment 21 ans d'écarts, ce qui veut dire que nous ne serons pas
des cousins qui grandissent ensemble car ils sont du même âge, non,
notre relation sera toute autre de part notre différence d'âge. Je
souhaiterai donc être comme un oncle pour toi, je veux m'occuper de
toi, te gâter, te garder, te promener, t’emmener en ballade, te
faire découvrir des choses, répondre à tes questions, t'apprendre
ce que je pourrai, en résumer un tas d'activités.
Il y a plusieurs
raisons à cet attachement précoce et prénatal. Sans doute le fait
d'être moi-même fils unique y est pour quelque chose, car je
n'aurai jamais de neveu(x) « naturel(s) ». Je ressens
depuis quelques années déjà ce besoin d'avoir un « petit »
dont je pourrai m'occuper en endossant un rôle proche de « tonton »
Ensuite, ta naissance, la première dans notre famille
depuis...depuis la mienne, va considérablement chambouler notre
rythme de vie et nos habitudes. Je ne serai bientôt plus l'unique
petit enfant de mon côté maternel, ce qui s'annonce être une
incroyable source de joie pour nous tous. S'il va désormais falloir
compter avec toi, saches que c'est avec un immense plaisir que je
suis enthousiaste à l'idée de partagé ma place.
Avec ton arrivée, c'est
aussi ma vie qui va changer, en tout cas je compte faire énormément
pour que ce soit le cas, tu seras pour moi un facteur de
transformation, d'émancipation, d'épanouissement, de
responsabilités et de bonheur, mais en aucun cas je me servirai de
toi comme un objet, rassures-toi, petit.
Petit... je pensais à toi,
dans le ventre de ta mère comme dans le futur, en me demandant
comment tu t’appelleras et comment moi je t'appellerais
affectueusement, lorsque ce terme de « petit » m'est venu
en tête. Surtout n'y vois pas de la moquerie ou de la méchanceté,
c'est juste qu'à mes yeux ce sera le moyen le plus personnel pour te
désigner, quelque soit ton prénom, même si je n'ai aucune idée de
combien de temps je continuerai à te prénommer ainsi.
Enfin bon, je parle je
parle, mais il serait peut-être temps que j’arrête si je veux
avoir autre chose à te dire d'ici ta naissance. Je vais donc finir
sur ces mots : portes-toi bien, ne fais pas trop souffrir ta
maman, et arrives nous en bonne santé, petit.
Ton [(vieux)/(grand)] cousin qui t'attend avec impatience.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire