Notre égoïsme intellectuel nous entraîne à ne réfléchir qu'en fonction de normes, alors que la particularité est pleine de positifs.
L'individualité est primordiale pour exister. Notre volonté de représenter un individu unique nous vient de la peur de ne pas être reconnu en tant que tel. Il ne faut pas nier ou minimiser les différences, car elles nous sont au contraires positives.
Il ne doit pas y avoir de relation de supériorité, tous les individus évoluent à leur façon. Le confllit permet de s'opposer à l'autre, et donc de s'en distinguer, de s'en détacher, alors que la comparaison est néfaste, elle contribue à un classement.
Personne ne peut être comparé ou rangé dans une typologie. Il n'y a que la race humaine et aucun jugement de valeur ne peut s'appliquer dans une différenciation des humains, au risque d'aboutir à des conséquences néfastes pour l'humanité.
Heureusement que la biologie offre une diversité continue de l'homme sans se laisser influencer par les actions humaines.
Cela vaut aussi pour la diversité culturelle, qui doit continuer à exister au risque de se transformer en une unicité des cultures.
Le multi-culturalisme doit-il laisser place à l'uniformisation de la société ?
C'est une question autant vitale que morale.
Jergame - octobre/novembre 2012
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