dimanche 7 juin 2015

Le printemps, cet inconnu de l'étudiant.

     Le printemps, cet inconnu de l'étudiant.

Alors que ma troisième année d'études s'achève, l'heure est venue de faire un bilan, mais pas un bilan ordinaire, non, plutôt un bilan météorologique. En fait, pour être plus précis, il s'agirait plus d'une forme de réflexion.
Au fil de ces trois années, j'ai pu observer le temps qui passe et les paysages qui évoluent.
Avoir environ une heure de trajet pour aller à la Fac, à pied et en transport en commun, ça peut avoir de l'intérêt, pour quiconque est observateur.
Être étudiant, c'est aussi en quelque sorte vivre dans le cycle métro-boulot-dodo. Or, vivre dans ce rythme c'est aussi vivre au gré des saisons, sans pour autant en profiter.

Prenons l'année scolaire à son commencement. Septembre. Début des cours, on profite plus ou moins du soleil de fin d'été indien, si le temps est clément.
Les vacances de la Toussaint participent à faire disparaître les feuilles des arbres. D'une semaine à l'autre, on ne reconnaît plus le paysage. D'une semaine à l'autre, on se rend compte que l'automne est bel et bien là. D'ailleurs, les journées qui se raccourcissent le rappellent assez vite. Il fait de moins en moins jour le matin, et de plus en plus nuit tôt dans l'après midi.
Les semaines de décembre, (les dernières du premier semestre de l'étudiant) sont assez chargées, résultat on ne les voit pas forcément passer et on se retrouve en vacances de Noël.
De retour en janvier, après la semaine de révisions et la période de partiels, les cours reprennent progressivement, tout comme le train train quotidien. C'est ainsi que fin janvier, lorsque les vraies pleines semaines de cours arrivent, on se rend compte à quel point beaucoup de choses ont changé. On va en cours en pleine nuit, tout comme on en sort en pleine nuit également, que l'on finisse à 18 ou à 20h.
Puis viennent assez vites les vacances de février, après lesquelles on redécouvre la lumière du jour. Le soleil reprend progressivement possession des journées, il sera aidé en mars par le changement d'heure.
Arrivent les vacances de pâques, période de finalisation des derniers travaux universitaires, durant laquelle on ne voit pas le temps passer. S'en suit quelques cours éparses sur une ou deux semaines, et puis c'est la fin, la fin des cours. Même si trois semaines plus tard auront lieux les derniers partiels de l'année, c'est à ce moment là que l'on se rend compte des changements. D'un côté les arbres ont regagné leur feuillage, les fleurs pullules, les paysages verdissent. D'un autre côté, la chaleur fait jeu égal avec la pluie, on ne sait pas très bien comment s'habiller, pour le peu de temps que l'on passe à se déplacer en extérieur.
Pour finir, les partiels se terminent, les cours aussi, enfin. On peut profiter du temps... et de l'été qui pointe déjà le bout de son nez, tout comme la vague de chaleur de ce début de mois de juin vient de le montrer.

C'est ainsi que l'on peut dire qu'entre les vacances, les périodes de rushs, les examens, et les périodes de peu de présence en cours, le printemps est un grand inconnu pour l'étudiant, d'autant plus si il est geek. Le printemps débutant fin mars et se finissant théoriquement fin juin, il n'est vraiment visible que très peu de temps, à partir du moment ou l'étudiant geek passe peu de temps en dehors de chez lui une fois les cours finis. En effet, les transports restent un des seuls contacts avec l’extérieur.

Il ne reste plus qu'a profiter de l'été, qui reste un peu plus visible, et il faut bien ça pour prendre des couleurs avant de repartir pour une nouvelle année rythmée par les cours et visible à travers les trajets quotidiens. Puis, septembre arrive, c'est le retour aux études, la fin de l'été, et c'est reparti pour un tour, ou plutôt un nouveau cycle saisonnier..

Jergame - Juin 2015

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